Eponge tawashi : j’ai testé pour vous
Éponge tawashi, star du ménage zéro déchet, débarque dans nos cuisines ! Fait maison, lavable, économique… elle coche (presque) toutes les cases. Mais est-ce qu’elle tient vraiment la route face à l’éponge classique ? Un test de plus pour l’écologie au quotidien.
Soyons honnêtes. L’éponge classique, c’est un nid à bactéries. Elle pue vite, finit à la poubelle en deux semaines, et contient plus de plastique qu’un sachet de bonbons.
Alors j’ai tenté un truc. La tawashi. Une éponge japonaise, réutilisable, faite à la main avec des chaussettes trouées. Oui, des chaussettes.
Pas chère, zéro déchet, et plutôt stylée dans l’évier. Trop beau pour être vrai ? Peut-être. Mais j’ai testé pour de vrai. Et voici ce que j’en pense.
C’est quoi une éponge tawashi exactement ?
C’est simple : une éponge tawashi, c’est l’anti-éponge jetable par excellence.
Elle vient du Japon. Là-bas, on aime l’art de ne rien gaspiller. Résultat : on transforme de vieilles chaussettes en outil de ménage. Oui, des chaussettes. Même trouées.
Pas besoin d’être couturier·e. Un peu de tissu (collants, t-shirts, leggings…), un support à clous ou une vieille planche à pain, et hop : on peut fabriquer une éponge tawashi en mode DIY à la maison.
Elle est lavable, réutilisable, et surtout sans plastique. En gros, une vraie éponge écologique.
Côté usage, elle fait le job : vaisselle, lavabo, plan de travail… Certains s’en servent même pour se laver. (Oui, mais avec une chaussette propre, hein.)
Bref, la tawashi, c’est la meilleure alternative à l’éponge jetable. C’est green, c’est cheap, et ça donne une deuxième vie à vos fringues fatiguées. Que demander de plus ?
Comment fabriquer une eponge tawashi ? [DIY]
Spoiler : pas besoin d’avoir fait « Cousu Main » sur M6.
J’ai chopé un vieux legging troué (RIP), un petit cadre en bois, et quelques clous. Rien de plus. Même pas une aiguille.
J’ai cloué 20 clous en carré (10 de chaque côté). Puis j’ai découpé mon legging en bandes d’environ 3 cm. Ensuite, j’ai tressé comme un panier d’école primaire. Et bim : une éponge tawashi DIY prête à l’emploi.
La première m’a pris 30 minutes. J’ai hésité, j’ai grogné, j’ai recommencé. Normal.
La deuxième ? 8 minutes chrono, café inclus.
Pas de couture, pas de colle, juste un peu de patience. Franchement, ça détend. C’est presque méditatif. Et c’est toujours plus utile qu’un scroll TikTok.
Envie d’essayer ? Voici un tuto simple pour fabriquer une éponge tawashi.
Et puis c’est gratos. Et ça évite d’acheter encore une éponge en plastique qui moisit au bout de trois jours. Qui dit mieux ?
Tawashi VS éponge classique : le test sur une semaine
J’ai joué le jeu. Une semaine complète avec ma tawashi en solo. L’éponge classique est restée au placard.
D’abord la vaisselle. Assiettes, verres, poêles grasses… Elle s’en sort plutôt bien. Elle frotte moins fort qu’une éponge à grattage, mais elle nettoie. Surtout si vous rincez vite après le repas.
Les verres ? Nickel. Zéro rayure, zéro trace. Parfait pour les amateurs de prosecco et de vaisselle fragile.
Les casseroles de gratin oubliées au four ? Là, c’est plus compliqué. Il faut insister. Ou sortir une brosse. Bref, la tawashi n’a pas (encore) de super-pouvoir.
Côté salle de bain : lavabo, douche, robinet… RAS. Elle nettoie tout en douceur. Et bonus : elle ne raye rien.
Autre bon point : elle sèche vite. Du coup, pas d’odeur de moisi qui vous saute au nez le matin. Et ça, c’est précieux.
Cerise sur le gâteau : elle passe en machine. Un petit tour à 40°C, et elle ressort comme neuve. Pas besoin de la jeter tous les dix jours.
En bref ? La tawashi gagne haut la main sur la durée et l’hygiène. Elle perd un peu sur le décapage de casserole, mais on lui pardonne.
Ce que j’ai aimé (et ce que j’ai moins kiffé)
Les gros plus :
– Zéro achat, zéro regret. J’ai recyclé un legging moche et j’ai sauvé une chaussette orpheline.
– 100 % récup et 100 % fierté. Fabriquer un truc utile avec ses mains, c’est gratifiant.
– Elle ne pue pas. Même après plusieurs jours. Elle sèche vite et reste fraîche. Un miracle.
– Elle passe en machine, sans broncher. Contrairement à moi un lundi matin.
– Le look fait maison a son charme. Ok, c’est pas Instagrammable, mais c’est authentique.
Les petits moins :
– Elle galère avec la crasse hardcore. Une poêle post-carbonara ? Elle lève les bras.
– Il faut un peu de matos pour la fabriquer. Pas de cadre à clous ? Il faut bricoler un peu.
– Pas idéale pour les grosses sessions vaisselle genre lendemain de raclette avec 8 potes. À ce stade-là, appelez une brosse costaud. Ou fuyez.
Bref, la tawashi a des limites, mais elle mérite clairement sa place dans l’évier.
Verdict final : je garde ou je retourne au jetable ?
Après une semaine de test, je suis franche : l’eponge tawashi, ça le fait.
Je ne jette plus mes chaussettes trouées. Elles ont trouvé une deuxième vie, et ça me plaît.
Je garde ma tawashi pour la vaisselle du quotidien. Pour les gros trucs collants, j’ai quand même une brosse en bois à portée de main.
Le bilan ? Validé à 80 %.
C’est parfait pour ceux qui veulent réduire leurs déchets sans se compliquer la vie.
Alors, vous sautez le pas ou vous restez fidèle à l’éponge jetable ?
FAQ rapide sur l’éponge tawashi
Tawashi et lave-vaisselle, compatibles ?
Non, la tawashi n’est pas faite pour le lave-vaisselle. Elle s’abîmerait vite. Préférez un lavage à la main ou en machine à laver.
Combien de temps dure une tawashi ?
Avec un bon entretien, elle tient plusieurs mois. Bien plus longtemps qu’une éponge jetable classique.
Peut-on en acheter si on n’est pas manuel ?
Oui, plusieurs boutiques en ligne proposent des tawashis prêtes à l’emploi. C’est une excellente alternative écolo si vous n’êtes pas DIY.
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